RSA en Arctique – voir, comprendre et agir

 Louise Shield, directrice des communications de RSA
La semaine a été riche en émotions, mais surtout en sujets de réflexion. J’ai compris à quel point notre rôle est crucial, comme milieu, pour aider à changer la manière de faire de nos entreprises, de nos clients, et des institutions qui nous gouvernent.
Nous cherchons de plus en plus à mieux comprendre le risque systémique de nos activités, comment interagissent les facteurs environnementaux, sociaux et économiques qui ont des impacts puissants sur des secteurs économiques entiers – pensons à l’aquaculture chilienne en 2007 – pour cause de mauvaise planification, de maladies contagieuses, et de précipitations accrues, potentiellement entraînées par le réchauffement climatique.
Notre partenariat avec le WWF sous-tend une réelle collaboration pour réaliser des progrès concrets en matière de changements climatiques. Nous tentons ainsi de comprendre comment le risque climatique pourra être pris en compte dans nos prévisions, d’évaluer quelle production de dioxyde de carbone découle de notre chaîne logistique en assurance et, bien sûr, la participation de notre équipe internationale à ce voyage au pays de l’ours blanc. Il faut parfois voir pour croire, et nous avons vu. La réalité du réchauffement climatique nous est apparue clairement à moi et à mes collègues, et je remercie le WWF de nous avoir invités ici. Il est certain que nous promouvrons désormais avec vigueur une révision de nos manières de faire, dans notre métier et dans le monde.

(c) Gerald Allain
Je n’ai personnellement jamais douté de la réalité du réchauffement climatique, mais ce voyage m’a ouvert les yeux sur tout un autre aspect de cette réalité. L’Arctique est en quelque sorte le serin dans la mine et, comme des mineurs qui ignoreraient ses avertissements, nous jouerions un jeu très dangereux en niant la réalité. Le recul de la banquise est la démonstration violente des dommages que nous continuons de causer à notre planète.
Je coirs que notre marché fait face à de grands risques découlant de la fonte des glaces, de la hausse du niveau de la mer et du réchauffement du climat à l’échelle de la planète. Nous avons la capacité d’inciter nos clients à comprendre les risques qu’il y a à naviguer ici et à le faire de manière sécuritaire. Comme secteur d’activité économique, nous pouvons contribuer à l’effort pour contrer les changements climatiques par l’intermédiaire du groupe de travail des assurances du Programme des Nations Unies pour l’environnement et Climatewise, mais nous devons également tous individuellement adopter des mesures de réduction de notre empreinte environnementale et être conscients des risques que nous courons.
Le milieu de l’assurance peut faire sa part, et doit s’y mettre maintenant.