Le train, l’avion ou la voiture? Comment réduire l’empreinte écologique de nos déplacements

Je suis allée à Ottawa cette semaine, comme je le fais tous les deux mois, pour assister à des réunions avec notre équipe du programme Arctique.  Rien ne vaut le face à face, et j’espère que les membres de l’équipe Arctique apprécient ces rencontres autant que moi… mais ces déplacements périodiques soulèvent la question du transport.
Les transports  représentent 30 % des émissions de gaz à effet de serre produites au Canada, ce qui est considérable. Mais nous pouvons agir. De fait, l’équipe des Changements climatiques du WWF travaille actuellement à l’élaboration d’un nouveau programme sur les véhicules électriques, qui nous semblent être un excellent moyen de réduire l’empreinte écologique de nos  déplacements.
Comme je n’aime pas conduire, deux options s’offrent à moi pour aller à Ottawa à ces rencontres bimestrielles : l’avion ou le train. L’avion est évidemment beaucoup plus rapide que le train – une heure à peine contre plus de cinq heures – mais le train est bien plus sobre en carbone. Néanmoins, quand on ne part que pour une journée ou deux, la différence entre une heure et cinq heures, ce n’est pas rien.

(C) WWF-Canon/ Richard Stonehouse
Mais la politique du WWF est claire, et c’est très bien comme çà, alors je prends le train. À l’usage, je me suis rendue compte qu’en fait, le train permet de faire plein de choses et que le temps qu’on y passe est loin d’être du temps perdu. On peut en faire des choses en cinq heures, lorsqu’on n’est pas dérangé, et j’en profite pour rédiger des articles, des plans, et même des blogues! Ces cinq heures ne sont donc pas perdues, elles sont simplement utilisées autrement. J’ai également constaté que la connexion WiFi n’est pas toujours très stable dans le train, mais mon Blackberry fonctionne bien et je ne rate rien sur ce plan-là.
Tout ça pour dire que j’ai appris à aimer le train et que la prochaine fois que j’aurai le choix entre l’avions et le train, c’est certainement ce dernier que j’adopterai. Je pose donc la question : combien serons-nous à nous déplacer pour visiter la famille et les amis pendant le temps des Fêtes, et que ferons-nous pour réduire l’empreinte écologique de nos déplacements?
Joyeuses Fêtes!