Le Canada occupe le 7e rang en matière de technologies propres

 La société Cleantech Group et  WWF publient le rapport Coming Clean: The Global Cleantech Innovation Index 2012.
Qu’est-ce qu’une technologie propre? L’expression englobe toute technologie ayant un potentiel d’amélioration sur le plan environnemental – propre dans le sens le plus vert du terme, en somme. Cela regroupe les énergies renouvelables – énergie solaire, éolienne, biocarburants – et s’étend aux technologies qui ont recours aux énergies renouvelables, comme les réseaux intelligents (qui améliorent la manière dont nous montons nos réseaux électriques) et l’entreposage d’énergie (piles de grande taille). L’expression couvre également le recyclage d’énergie, de matières et de déchets, ainsi que les approches tendant à reverdir le transport et l’agriculture.


Le WWF s’est associé au Cleantech Group pour produire un rapport qui s’intéresse aux sociétés en démarrage de technologies propres, qui créent des technologies nouvelles et durables. Nous nous sommes penchés sur leurs débuts, et surtout sur leur croissance.
L’actualité en matière d’environnement et de réchauffement climatique s’intéresse essentiellement aux politiques et aux divers points de vue du public en ce qui touche aux changements climatiques ou à l’énergie. On entend rarement parler des entreprises novatrices, qui sont non seulement porteuses de changement mais qui concrétisent ce changement en ce moment même. Voilà pourquoi cela en étonnera plusieurs d’apprendre que le Canada se situe au 7e rang sur 38 pays. Cela montre bien que les entrepreneurs canadiens ont déjà entrepris un virage très positif à cet égard, et ce, indépendamment de la voie qu’a choisie d’adopter le gouvernement canadien en matière d’environnement.
Cela ne veut pas dire pour autant que les politiques gouvernementales n’ont pas de rôle à jouer dans le succès des technologies propres. Les politiques, comme l’adoption d’une tarification des énergies renouvelables, sont essentielles pour donner un élan aux technologies propres et favoriser leur expansion à plus grande échelle. Par exemple, la politique de tarification en vigueur en Ontario a ouvert d’immenses possibilités pour les technologies d’énergie renouvelable dans la province. L’élaboration de codes et de normes d’efficacité et autres voies réglementaires sont également indispensables dans une démarche de développement des technologies propres.
Le Canada a donc un bon potentiel d’innovation en technologies propres, ce qui, conjugué à l’abondance des ressources naturelles d’énergies renouvelables, le place dans une position enviable dans le milieu des nouvelles énergies. Il est encourageant de constater que nos entrepreneurs ont choisi de saisir cette occasion et de prendre les devants. Souhaitons que cet élan se poursuive.
Le Globe and Mail a publié sur le sujet un article intitulé Canada places 7th in creating green-tech firms, dans son édition du 27 février 2012.