Des auteurs visitent la région du Grand Ours pour raconter la meilleure histoire de pêche jamais contée!

Lorsque trois romanciers de talent vont à la pêche ensemble, on peut s’attendre à ce qu’ils reviennent avec toute une histoire de pêche! Mais quand Joseph Boyden (Three Day Road, Through Black Spruce), Andrew Davidson (The Gargoyle) et Steven Galloway (Ascension, The Cellist of Sarajevo) ont décidé de se joindre au WWF le temps d’un voyage dans la région du Grand Ours, ce n’est pas tant de leurs prises dont ils ont parlé que des trésors que recèle cet endroit et qu’il faut tout faire pour préserver.

Andrew Davidson, Darcy Dobell, Joseph Boyden et Steven Galloway à l’auberge King Pacific Lodge dans la région du Grand Ours. (C) WWF-Canada

Ces trois auteurs de renom ont rencontré les chercheurs du centre Cetacealab de recherche sur les cétacés, où l’on assiste et on suit avec autant d’étonnements que d’enthousiasme le retour de deux espèces en péril dans la région, la baleine à bosse et le rorqual commun. Nos trois romanciers y ont appris que la zone marine du Grand Ours en est une d’eaux très productives et d’absence relative de bruit sous-marin, ce qui en fait un lieu très important pour de nombreuses espèces de baleines, dauphins et marsouins qui viennent s’y nourrir et y élever leurs petits.

Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) dans le détroit Juan de Fuca, en Colombie-Britannique. © Natalie Bowes / WWF-Canada

Les écrivains ont discuté avec les résidents de la communauté Gitga’at de Hartley Bay, qui leur ont répété encore et encore l’importance cruciale de zones marines et de pêcheries florissantes pour la région, pour ses ressources alimentaires, sa culture, son économie, son histoire et son avenir.

Joseph Boyden et Andrew Davidson posant devant le panneau signalant l’opposition de la nation Gitga’at à la venue de pétroliers. (C) WWF-Canada

Ils ont discuté avec des pêcheurs commerciaux, des guides de pêche récréative et le personnel de l’auberge King Pacific, et ont compris combien des emplois d’été, mais également des métiers de la région dépendent de l’abondance des ressources et de la santé des écosystèmes.

Bateaux de pêche commerciale au large des côtes de la Colombie-Britannique. © Natalie Bowes / WWF-Canada

Nos trois comparses ont beaucoup discuté avec les clients de l’auberge, certains nouveaux venus et plusieurs habitués qui reviennent d’année en année profiter d’un lieu aussi magnifique que rare et qui attire des gens de partout au Canada et d’ailleurs.

Mais surtout, combien de fois ont-ils entendu leurs interlocuteurs dire que cet endroit n’est pas un lieu pour des pétroliers, pas aujourd’hui, pas demain, et pas pour tout l’or du monde. Et aujourd’hui, ces trois auteurs se rangent aux côtés du Fonds mondial pour la nature et des Premières Nations côtières pour demander que l’on assure un avenir durable aux écosystèmes, à la faune, à tous les habitants de cet endroit unique.
Joignez votre voix à la nôtre et joignez-vous aux Citoyens pour la protection du Grand Ours. Et préparons ensemble la meilleure histoire de pêche jamais contée!

Joseph Boyden, récipiendaire du prix Giller de la Banque Scotia

(vidéo en anglais seulement)

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Andrew Davidson, récipiendaire du prix Sunburst

(vidéo en anglais seulement)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CX2Xea7ZV0M&feature=player_embedded[/youtube]

Steven Galloway, récipiendaire du prix Evergreen

(vidéo en anglais seulement)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=nRQBKySxU-M&feature=player_embedded[/youtube]