Les cétacés du Grand Ours

La zone marine du Grand Ours est un habitat vital pour de nombreuses espèces de mammifères marins menacés ou en péril. Voici quelques-uns des fabuleux cétacés, communément appelés baleines, qui fréquentent ces eaux.
Rorqual à bosse
Le rorqual – ou baleine – à bosse (Megaptera novaeangliae) tire son nom d’une excroissance située devant son aileron dorsal. En général, les rorquals ont un dos noir ou gris et leur ventre est blanchâtre à partir des sillons sous la mâchoire jusqu’à la nageoire caudale, en passant par le dessous des nageoires pectorales. Adultes, ils mesurent une quinzaine de mètres de long. Une des caractéristiques les plus remarquables du rorqual à bosse est la grande taille de ses nageoires pectorales.
Humpback whale, Great Bear Rainforest, British Columbia, Canada
Un rorqual à bosse (
Megaptera novaeangliae) expose sa double nageoire caudale avant de replonger dans les profondeurs de la zone marine du Grand Ours, en Colombie-Britannique, au Canada © Natalie Bowes / WWF-Canada
Rorqual commun
Le rorqual commun (Balaenoptera physalus) est le deuxième plus gros animal vivant sur la planète, après la baleine bleue. D’allure élancée, il peut atteindre jusqu’à 27 mètres de longueur et se caractérise par une longue carène sur le dos, devant l’aileron dorsal de 60 cm, en forme de faucille inclinée, qui se trouve aux deux tiers de la longueur de l’animal. Lorsque son immense bouche est fermée, la longue mâchoire inférieure du rorqual commun dépasse son museau.
Fin whale, Sea of Cortez, Mexico
Quand il vient souffler à la surface, comme celui-ci dans la mer de Cortez au large du Mexique, le rorqual commun (
Balaenoptera physalus) émet un grand panache de gouttelettes. © naturepl.com / Mark Carwardine / WWF-Canon
Rorqual boréal
Semblable au rorqual commun par sa forme élancée, le rorqual boréal (Balaenoptera borealis) se distingue par son immense gueule à deux rangs de 300 à 380 fanons et les 38 à 56 sillons qui marquent l’avant de son ventre. Grand migrateur, le rorqual boréal est l’un des cétacés les plus rapides et peut atteindre des vitesses de 50 km/h.
Sei whale, Azores, North Atlantic
Jeune rorqual boréal (
Balaenoptera borealis) en plongée au large des Açores, dans l’Atlantique Nord © naturepl.com / Doug Perrine / WWF-Canon
Épaulard

Animal emblématique de la côte Ouest du Canada, l’épaulard – ou orque – (Orcinus orca) navigue et communique grâce à l’écholocalisation, en émettant des clics et des pings qui rebondissent comme autant d’échos sur ses proies. Ces échos lui permettent de situer les obstacles sous l’eau pour s’orienter, et même de distinguer les différentes espèces de poissons dont il se nourrit. Les épaulards voyagent en famille et se servent aussi des sons pour assurer la cohésion du groupe, communiquant constamment entre eux afin qu’aucun membre de la famille ne s’égare.
Resident Killer Whales, British Columbia, Canada
Deux épaulards (
Orcinus orca) de la côte du Pacifique émergent au large de la côte centrale de la Colombie-Britannique, au Canada © Natalie Bowes / WWF-Canada
Le projet Northern Gateway d’Enbridge prévoit la construction d’un oléoduc pour transporter le bitume dilué des gisements de sable bitumineux d’Alberta jusqu’à la côte Ouest en traversant la région du Grand Ours. Cela attirera des centaines de superpétroliers dans les eaux de cette zone marine fragile qui sert d’habitat aux précieux cétacés.
Joignez-vous au WWF-Canada et aux Premières Nations de la Côte afin d’aider à protéger ces espèces en empêchant la venue d’un oléoduc et de superpétroliers dans la région du Grand Ours. Signez la pétition en ligne des citoyens préoccupés.