Semaine de l’ours polaire : Graisse et fourrure, les isolants des ours polaires

Avez-vous des questions à propos des ours polaires ? En cette fin de la Semaine de l’ours polaire, nous avons des réponses pour vous. Venez nous rencontrer à la Maison du développement durable (50, rue Sainte-Catherine Ouest, à Montréal) dans la soirée du 1er mars lors de notre Nuit blanche pour l’ours blanc, et nous vous ferons mieux connaître ce roi du Grand Nord!
On n’exagère pas en disant que l’ours polaire est bâti pour survivre au froid, et même en profiter. Avec leurs pattes bien emmitouflées et leur épaisse couche de graisse, ces animaux sont de ceux qui deviennent de plus en plus actifs à mesure que la température descend.

Polar bear_8730-600x311© Brad Josephs-Natural Habitat Adventures

Si le fameux « vortex polaire » qui nous assiège ces temps-ci vous semble inconfortable, dites-vous que pour un ours polaire, c’est le quotidien pendant de longs mois. Le pôle, c’est son terrain de jeux : il adore s’étirer et se rouler sur la neige par des temps où vous n’oseriez pas mettre le nez dehors sans plusieurs épaisseurs de vêtements.
L’ours polaire est presque entièrement conçu pour être bien au chaud à l’intérieur de sa couche de graisse qui peut atteindre jusqu’à 10 cm d’épaisseur. Cette graisse n’est pas seulement un isolant, elle lui sert de réserve d’énergie quand la chasse est décevante.

Polar bear_4056© Brad Josephs-Natural Habitat Adventures

On croit que le poil de l’ours polaire est blanc, mais il est en réalité transparent et n’a cette apparence qu’à cause de sa façon de réfléchir la lumière. Cette fourrure est aussi un excellent isolant par températures sous zéro. Une épaisse couche de sous-poils empêche la perte de chaleur, tandis que les longs poils raides – ou jarres – qui en émergent sont creux et aident à repousser l’eau, car les ours polaires sont aussi des mammifères amphibies.
En plus de ces caractéristiques et d’une physiologie qui les aident à résister au froid, leur mode de vie est également un atout : la plupart du temps, les ours polaires se déplacent lentement, souvent sur de longues distances, et conservent ainsi leur énergie plus longtemps. Côté nourriture, leur proie favorite est le phoque annelé, un autre animal très riche en graisses, qui leur procure de précieuses protéines que les ours métabolisent efficacement.

Polar bears_2830-600x399© Brad Josephs-Natural Habitat Adventures

En réalité, les ours polaires ont plus de difficulté à se rafraîchir qu’à se réchauffer, surtout à mesure que les étés arctiques s’allongent. On les a vus creuser des lits de boue et d’algues pour se rafraîchir, et ils restent plus souvent et longtemps immobiles. Ils sont faits pour vivre sur la banquise gelée et la disparition progressive de celle-ci à cause des changements climatiques est la pire menace qui pèse sur eux.
Voilà pourquoi le Fonds mondial pour la nature (WWF) travaille si fort pour que les ours polaires et autres espèces qui dépendent de la banquise puissent avoir un habitat à l’avenir, un milieu de vie qui répond à leurs besoins et à leur nature : le Dernier refuge de glace, une zone où la banquise subsistera autour du pôle Nord. Alors, s’il vous plaît, faites un don d’ici le 15 mars pour soutenir les efforts du Fonds mondial pour la nature dans l’Arctique et Coca-ColaMD versera un montant équivalent à tous les dons faits au Canada et aux États-Unis jusqu’à concurrence d’un million de dollars US.