Sur la piste des narvals – Observation de la faune arctique

En août dernier, notre collègue du WWF-Canada Jacqueline Nunes s’est jointe à une expédition de recherche dans l’île d’Ellesmere pour y étudier les narvals, les «licornes des mers ». Tout au long de la Semaine de l’ours polaire, elle partage ses aventures.
Bon, je l’avoue : notre équipe n’a vu aucun narval lors de notre expédition. Grosse déception, mais j’ai quand même pu observer plusieurs autres animaux du Grand Nord, et nous avons même capturé deux spécimens d’espèces marines mystérieuses pour leur poser des émetteurs satellitaires afin de les pister. Voici donc mon palmarès d’observation de la faune arctique.

Renard arctique J’ai vu ce petit renard le lendemain de mon arrivée à Resolute, alors que j’attendais que le temps s’éclaircisse pour pouvoir m’envoler vers Grise Fiord. Il tournait autour de la station de recherche, en quête de restants de table. © Jacqueline Nunes / WWF-Canada
Renard arctique  © Jacqueline Nunes / WWF-Canada

J’ai vu ce petit renard le lendemain de mon arrivée à Resolute, alors que j’attendais que le temps s’éclaircisse pour pouvoir m’envoler vers Grise Fiord. Il tournait autour de la station de recherche, en quête de restants de table.

Requin du Groenland Nous n’avons pas posé d’émetteurs aux narvals, mais nous avons réussi à le faire sur deux requins du Groenland capturés d’un seul coup! J’ai eu de la difficulté à prendre une photo parce que j’étais occupée à aider le chef de la recherche sur les requins. Ceux-ci ne se débattaient pas comme je m’y attendais, mais ils tournaient sur eux-mêmes pour se dégager de la ligne à pêche. © Jacqueline Nunes / WWF-Canada
Requin du Groenland © Jacqueline Nunes / WWF-Canada

Nous n’avons pas posé d’émetteurs aux narvals, mais nous avons réussi à le faire sur deux requins du Groenland capturés d’un seul coup! J’ai eu de la difficulté à prendre une photo parce que j’étais occupée à aider le chef de la recherche sur les requins. Ceux-ci ne se débattaient pas comme je m’y attendais, mais ils tournaient sur eux-mêmes pour se dégager de la ligne à pêche.

Lièvre arctique Ces gros lièvres blancs venaient nous rendre visite au campement chaque soir. On se servait de sacs blancs pleins de sable pour empêcher nos tentes de partir au vent, et je crois qu’ils prenaient ces sacs pour des lièvres! Ils venaient se faire des amis, peut-être. Et mes camarades s’amusaient à les confondre encore plus… © Jacqueline Nunes / WWF-Canada
Lièvre arctique © Jacqueline Nunes / WWF-Canada

Ces gros lièvres blancs venaient nous rendre visite au campement chaque soir. On se servait de sacs blancs pleins de sable pour empêcher nos tentes de partir au vent, et je crois qu’ils prenaient ces sacs pour des lièvres! Ils venaient se faire des amis, peut-être. Et mes camarades s’amusaient à les confondre encore plus…

Lièvre arctique 2 © Jacqueline Nunes / WWF-Canada
Lièvre arctique « 2 » © Jacqueline Nunes / WWF-Canada

Nous avons vu plusieurs troupeaux de bœufs musqués au loin, à travers nos jumelles, mais un jour, l’un de ceux-ci s’est approché de notre campement. Tom, notre guide inuit, croyait qu’il s’agissait d’une femelle. Il nous a expliqué que souvent, les plus vieux se séparent du troupeau pour aller mourir près de l’eau. À cette distance, on pouvait bien distinguer sa longue toison hirsute et ses cornes recourbées. © Jacqueline Nunes / WWF-Canada

Chien inuit canadien (Qimmiq) © Jacqueline Nunes / WWF-Canada
Chien inuit canadien (Qimmiq) © Jacqueline Nunes / WWF-Canada

Dans toutes les collectivités inuites que nous avons visitées, il y avait des chiens inuits (autrefois appelés chiens esquimaux). Leurs tâches sont très importantes : ils donnent l’alerte quand approchent des ours polaires et ils tirent les traîneaux. Il y avait aussi beaucoup de chiots et j’ai dû me retenir d’en rapporter un à Toronto pour servir de compagnon à mon chien Daks.

Le soir de notre retour à Resolute, un de mes coéquipiers est venu m’avertir qu’on venait d’apercevoir un gros troupeau de narvals dans la baie. J’ai attrapé mon appareil photo et nous avons sauté dans un camion pour aller sur la berge. J’ai eu droit à un spectacle incroyable : le crépuscule était teinté d’orange et de mauve, la mer d’un noir d’encre grouillait de cétacés. Mais c’était un troupeau de bélugas, pas de narvals. Qu’importe, ce fut un des moments les plus fabuleux de ma vie! © Jacqueline Nunes / WWF-Canada
Notre travail dans l’Arctique dépend de votre soutien. Doublez votre impact en faisant un don lors de la Semaine de l’ours polaire grâce à un généreux donateur qui égalera votre don dollar pour dollar jusqu’à concurrence de 130 000 $.
Pour en savoir plus sur le travail du WWF dans l’Arctique, consultez le wwf.ca/semainepolaire.