Nos bénévoles qui inspirent: Danielle Barrs a trouvé la lumière dans la pénombre

La possibilité de pouvoir contribuer à cet organisme en y faisant du bénévolat ne  pouvait mieux tomber et c’est pourquoi j’ai répondu à l’annonce en leur transmettant ma candidature. Peu après, je reçu un appel : on m’offrait de collaborer à  leur campagne québécoise d’Une heure pour la Terre et de la Journée de la P’tite Laine! Ce fut le début d’une aventure qui allait non seulement m’ouvrir bien des portes dans le future, mais qui m’a permis de rencontrer  les personnes les plus travaillantes que je connaisse.
Lorsqu’on nous donne la chance de prendre un pas vers notre rêve, la réalité peut parfois s’avérer décevante – on peut par exemple se retrouver à servir le café au lieu de faire le travail intéressant qu’on nous avait promis. Tout le monde s’est retrouvé un jour ou l’autre dans une pareille situation. Mais dans ce cas précis, mon expérience a été tout sauf décevante.
Bien entendu, je n’ai pas eu la chance de voir une panthère attraper une antilope ou suivra la migration d’une baleine bleue et son petit, mais j’ai toute la vie devant moi pour faire ces choses. Ce que j’ai trouvé, c’est ce dont toute personne à la poursuite de ses rêves souhaite: d’être confortée dans ses choix de vie. Et ça n’a pas de prix!
Notre petite équipe à Montréal, composée de seulement trois personnes, a tout mis en œuvre pour expliquer aux gens l’importance de faire notre part pour la planète, et, je le crois, a réussi à inspirer plus d’une personne. Même si le défi semblait parfois énorme, nous avons réussi, à force de détermination et de persévérance, parce que nous étions au service d’une cause à laquelle nous croyons!
Une heure pour la Terre, c’est bien davantage qu’éteindre ses lumières et économiser de l’électricité : c’est prendre conscience que nous devons agir pour préserver ce qui nous est cher et assurer un avenir en santé pour notre planète. C’est la réalisation que chaque personne peut faire une différence, tant qu’elle y met son cœur et sa volonté. Regardez ce qu’une petite équipe de trois personnes déterminées a pu accomplir! Des douzaines de sites emblématiques partout au Québec ont éteint leurs lumières à l’occasion d’Une heure pour la Terre et pour chaque lumière éteinte à Montréal ce soir-là, je ne pouvais m’empêcher de songer : « J’ai aidé à faire ça! ».
Ce fut le plus incroyable sentiment, de faire partie de quelque chose de plus grand que soi et je suis certaine que tout le monde au WWF partageait cette émotion. Dans l’obscurité d’Une heure pour la Terre, il y avait de la lumière. Cette lumière brille assez fort pour éclairer le monde entier et, je l’espère, le changer pour le mieux