Festival du film de Vancouver – There Once was an Island

Festival international du film de Vancouver
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Voilà comment nous a résumé la situation Marianne Fish, spécialiste de l’adaptation climatique des espèces marines et côtières du WWF-Amérique latine. C’est un auditoire captivé qui a regardé l’histoire d’une communauté confrontée aux impacts du réchauffement climatique, hier soir à la première nord-américaine du film There Once Was an Island (Te Henua e Nnoho), dans le cadre de la série Ciel et Terre présentée par le WWF au Festival du film de Vancouver.
Dans le Pacifique sud, les habitants de l’atoll Takuu – ainsi que leur culture très ancienne – sont menacés de destruction.  Décideront-ils de demeurer sur leur île ou de quitter leur culture et leur langue pour s’installer dans un territoire nouveau et inconnu?
« Les communautés qui vivent dans des endroits comme l’atoll Takuu depuis des milliers d’années sont confrontées à des décisions déchirantes touchant à leur culture et leur mode de vie », nous a expliqué Hussein Alidina, notre agent principal de planification des milieux marins, au cours de la discussion qui a suivi la présentation du film.
Hussein Alidina, Marianne Fish et d’autres experts du WWF travaillent en « adaptation au climat », aidant les communautés côtières à faire face aux impacts du réchauffement climatique. Mais la montée du niveau de la mer, l’érosion des côtes et les variations extrêmes du climat ne sont pas des phénomènes réservés aux contrées lointaines, nous a rappelé Hussein Alidina. On constate déjà le phénomène sur les côtes de la Colombie-Britannique, et le problème de l’acidification des océans, « la face cachée du réchauffement climatique » est émergent.
La situation est urgente à l’échelle de la planète, mais il y a de l’espoir si tout le monde met l’épaule à la roue pour soutenir les efforts d’adaptation au climat, si chacun s’applique à réduire davantage son empreinte écologique, et si l’on fait savoir à nos gouvernements et décideurs que ces questions nous tiennent à cœur et sont importantes pour tous, a ajouté Hussein Alidina. Quant à Marianne Fish, elle a conclu en nous citant les sages paroles de Satty, l’un des résidents de Takuu dans le film : « Regroupons-nous et faisons quelque chose. »