À la découverte de Churchill

Juliana Dutkay, directrice, partenariats stratégiques
Ours polaire ou roche polaire? La lumière est faible en ce moment et en dehors de la ville, près de la baie, le terrain est plutôt rocailleux. En plus, l’ours blanc n’est en fait pas vraiment blanc, et comme il a tendance à dormir beaucoup à cette période de l’année, il est facile de prendre une roche polaire pour un ours… et vice versa. D’où la question usuelle à Churchill : ours ou roche polaire?

Un ours blanc fait un petit somme parmi les roches (C) WWF-Canada/ Juliana Dutkay
Tout le monde laisse la porte de la maison débarrée. À Churchill, personne ne ferme sa porte de maison, ni sa voiture, à clef, aussi quiconque se retrouve nez à nez avec un ours peut trouver refuge facilement. Depuis le début du programme Alerte aux ours polaires, il est plus rare qu’on rencontre un ours en pleine ville, mais comme cela peut arriver sans avertissement, mieux vaut prévenir que guérir!
Les arbres n’ont des branches que d’un côté. Le vent venant de la baie d’Hudson souffle si fort, surtout en hiver, que seules les branches du côté opposé au vent ont une chance de pousser. On appelle ces arbres les arbres-drapeaux, et le fait est qu’ils ressemblent un peu à un mat avec son drapeau flottant au vent.

Qui a dit qu’il n’y a pas de café latté dans l’Arctique? Il y a une machine à espresso à Churchill, au restaurant et pâtisserie Gypsy’s. La rumeur veut que ce soit Martha Stewart qui ait apporté la machine lors de sa visite à Churchill l’an dernier.