De nouvelles espèces découvertes le long du Grand Mekong

Eh bien les chercheurs de la région du grand Mékong, dans le sud-est de l’Asie, en ont eu pour leur argent l’année dernière. En 2010, ils ont en effet découvert pas moins de 208 espèces, toutes inconnues jusqu’alors de la communauté scientifique. Cela représente une moyenne d’une nouvelle espèce à tous les deux jours!

Singe au nez retroussé (c) WWF
La  région du Grand Mékong est une zone d’une extraordinaire biodiversité couvrant 6 pays – Cambodge, Laos, Myanmar, Thaïlande, Viêtnam et Chine, qui en partagent la riche biodiversité et, comme la région abrite également les tigres et éléphants menacés, ils partagent également une responsabilité de conservation. La région du Grand Mékong subit d’énormes pressions découlant du développement non durable et des changements climatiques. Des mesures extraordinaires de conservation doivent donc être mises en place afin de préserver cette richesse naturelle et en assurer la survie.

Le nouveau rapport du WWF présente 10 des nouvelles espèces découvertes, dont un singe au nez retroussé, qui se met la tête entre les genoux lorsqu’il pleut pour éviter que l’eau n’entre par ses narines retroussées, et une femelle lézard qui se reproduit par auto-clonage, et des plantes carnivores qui attirent et mangent de petits rats, souris, lézards et même des oiseaux.

Le programme Grand Mékong du WWF présentera ce rapport et lancera un appel à passer à l’action  le 19 et 20 décembre, lors du sommet des leaders des six pays du bassin du Mékong, une rencontre qui a lieu tous les trois ans. Nos recommandations comprennent l’évaluation économique de la valeur des zones écologiques et des espèces à risque, davantage d’attention et d’investissements pour développer une économie plus verte et plus durable, et des programmes de formation afin de donner aux communautés les moyens d’assurer une meilleure conservation de leurs ressources sauvages.

Je crois que l’on peut affirmer sans se tromper que s’il est vrai que nous découvrons beaucoup d’information sur les espèces avec lesquelles nous partageons la planète, il est également vrai qu’il reste beaucoup à apprendre et à faire pour le bien-être de tous.