Portrait d’une bénévole inspirante: Kim lévesque a organisé un encan silencieux au profit du WWF-Canada

Mon nom est Kim Lévesque, finissante au Collège de l’Assomption.
Je fais partie du PEI (Programme d’éducation internationale) de l’IB (International Baccalaureate). L’obtention du diplôme PEI au terme du 5e secondaire est assortie d’une exigence : la réalisation d’un projet personnel. Ce travail de grande envergure est le fruit de notre initiative personnelle et de notre créativité. Il comporte des éléments de planification, de recherche et de réflexion personnelle. Ma réflexion a débuté à la suite de l’achat d’une peluche du WWF. Je me suis demandé quel impact avait mon achat, conjugué à des milliers d’autres, sur les efforts de l’organisme en matière de préservation et conservation de l’environnement. J’ai donc décidé d’orienter mon projet autour du WWF et d’en connaître davantage sur cet organisme.

Moi devant mon kiosque, mes affiches et mes toiles. (c) Kim Lévesque

On me reconnaît un certain talent artistique;  j’ai donc décidé de mettre à profit ce talent dans la réalisation de mon projet personnel.
Les toiles
En représentant le panda sous une forme hybride (panda et Terre), j’ai voulu démontrer l’implication internationale de l’organisme

Je me suis inspirée d’une variante du logo que l’on retrouve à la fin du dernier plan quinquennal du WWF-Canada.
Celle de l’ours polaire et l’enfant inuit illustre le lien d’interdépendance entre la nature et l’homme, ainsi que la menace du réchauffement climatique en Arctique.   Je voulais aussi souligner les efforts déployés par le WWF pour lutter contre le réchauffement climatique et la préservation de cet emblème qu’est l’ours polaire.

Je tenais à souligner l’Opération Tigre menée par le WWF en représentant cet animal. J’ai aussi choisi d’illustrer, de façon originale, les aspects de protection et de conservation qui guident le WWF (le petit tigre sous la protection d’un tigre adulte).

Quant au loup, j’ai voulu illustrer la réussite du projet de conservation des forêts canadiennes et du FSC (création d’une aire protégée pour le loup en Ontario).

Chaque toile était accompagnée d’une petite fiche d’information au sujet de l’espèce et du rôle que joue le WWF dans sa conservation.
Kiosque et encan silencieux
J’ai réalisé deux affiches et des dépliants à titre informatif pour la tenue du kiosque. Les élèves s’arrêtaient pour en apprendre davantage sur le WWF et pour remplir les sondages qui m’ont permis d’évaluer la portée de mon projet. J’évalue à plus de 300 élèves le nombre de ceux qui se sont arrêtés à mon kiosque. En réponse au sondage, 96 % des répondants ont affirmé que le kiosque leur avait permis de mieux identifier certains enjeux environnementaux supportés par le WWF. D’autre part,  98 % des répondants ont mentionné que leur arrêt au kiosque avait contribué à mieux leur faire connaître le WWF. Enfin, 88 % ont affirmé avoir envie d’en connaître davantage sur le WWF.
La vente aux enchères de mes toiles m’a permis d’amasser la somme de 200 $ qui fut remise au WWF.
Une source d’inspiration pour les autres
Mon projet permet de démontrer ce qu’un individu peut faire à lui seul, avec la motivation et le travail nécessaire. L’âge, le talent et le moyen importent peu; il suffit d’y mettre du sien. Je ne connaissais pas beaucoup le WWF avant le début du projet. Les luttes menées par le personnel et les donateurs du WWF pour la conservation de la nature m’ont inspirée tout au long de mon travail. Je suis fière d’avoir mieux fait connaître cet organisme et d’avoir contribué à amasser de l’argent pour eux. Personnellement, ce projet m’a permis de faire une réflexion profonde sur le rôle que nous pouvons jouer quotidiennement sur la préservation de notre environnement. Un geste posé ici au Québec peut avoir des répercussions ailleurs sur la planète. La façon dont travaille le WWF est vraiment inspirante.
J’espère que mon initiative saura motiver d’autres jeunes à soutenir les efforts du WWF, que ce soit à travers un contexte scolaire ou une réalisation personnelle.