Entrevue avec une heureuse propriétaire d’une voiture électrique : Isabelle Bleau

Isabelle roule à l’électricité pour 85 à 90 % de ses déplacements : pour se rendre au travail, faire ses courses, aller aux entraînements de soccer et sortir au restaurant. Grâce aux bornes de recharge à la maison et à sa boutique, elle peut même se servir de sa voiture électrique pour faire ses livraisons commerciales.

Mme Bleau fière dans sa voiture électrique

« J’adore la conduire, dit-elle. Elle ne fait pas de bruit et ne pollue pas. » Même sur les rues glacées, la voiture ne glisse pas. « C’est comme rouler en quatre roues motrices », ajoute Isabelle.

Le fait de posséder une voiture électrique a transformé Isabelle : elle est plus attentive à sa façon de conduire, accélérant plus lentement pour économiser l’énergie. L’hiver, elle optimise la portée de la batterie en réchauffant la voiture alors qu’elle est encore branchée à la borne, puis en se servant surtout de son chauffe-siège quand elle roule.
Pour ses rares déplacements sur de plus longues distances, Isabelle doit se fier aux transports en commun ou à l’autopartage, ou bien emprunter la voiture de son mari.
Le gain, cependant, se chiffre à des milliers de dollars par année en économie d’essence. Selon les prévisions d’Hydro-Québec, ça ne lui coûtera qu’environ 200 $ d’électricité pour parcourir 18 000 km. « Quand je pense à mon mari qui est encore obligé de faire le plein d’essence, je me sens libérée », avoue Isabelle.
Pas étonnant, donc, que sa voiture fasse autant de jaloux. « Tout le monde veut l’essayer », dit-elle en riant.