Rouler en Smart, c’est brillant!

Coordonné par  Rebecca Spring, Transport durable, WWF-Canada.
Rédigé par Julie Stauffer

Il y a un peu moins de trois ans, le Torontois Tom Sommerville lisait d’un œil distrait un tweet qui a attiré son attention. Et il a trouvé la chose bien intéressante. C’est que la compagnie Mercedes-Benz, en collaboration avec Toronto Hydro et Pollution Probe, recrutait des participants à un programme pilote pour tester des prototypes de son nouveau modèle de Smart électrique!
Tout heureux de pouvoir faire sa part pour l’environnement et de contribuer à la réduction de la pollution atmosphérique de sa ville, Tom Sommerville n’a pas tardé à s’inscrire. Il se peut que l’offre de recharge sans frais et de stationnement gratuit en plein centre-ville ait aidé notre homme à se décider, mais qu’importe. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est combien il aimerait l’énergie et la puissance d’accélération de la petite deux-places qu’on lui a confiée. « Je ne m’y attendais pas, mais une voiture électrique, c’est aussi vraiment agréable à conduire », déclare-t-il.

Tom-Sommerville© Tom Sommerville

Pour les sorties en famille et les longs trajets, Tom utilise toujours sa Honda Accord, mais pour la ville, il ne jure plus que par sa petite Smart électrique. Son autonomie de 120 km est plus que suffisante pour son trajet quotidien de 30 km pour aller au boulot, les passages à l’épicerie et autres courses à faire en rentrant à la maison… et même pour aller chercher sa fille à son cours de musique!
Mercedes-Benz a utilisé les commentaires des participants à ce programme pilote pour améliorer le concept de sa voiture. Par exemple, le prototype que la compagnie avait prêté à Tom avait une limite de vitesse de 105 km/heure, mais la Smart Fortwo électrique mise en marché par la suite peut rouler à 125 km/heure.
Au Québec et en Ontario, les programmes d’encouragement à l’achat de VÉ permettent au consommateur d’acheter une Smart électrique pour moins de 19 000 $, ce à quoi il faut bien sûr ajouter les frais d’un poste de recharge à la maison que choisissent beaucoup d’acheteurs. Mais même compte tenu de cette dépense supplémentaire, Tom affirme avoir été sidéré par les économies réalisées pour faire rouler sa petite voiture – Électricité contre pompe à essence, c’est vite vu!
« Pour toute l’année 2012 – je dis bien toute l’année – j’ai payé 214 $ et des poussières en frais de recharge… électrisant! » conclut Tom.