Aquaponie – Un projet tente, et réussit, une nouvelle manière de cultiver

D’où viennent les aliments que nous mangeons? Comment sont-ils produits? Comment arriverons-nous à nourrir une planète de plus en plus populeuse? Voilà quelques-unes des questions soulevées par les membres du Wellington Secondary Environment Club il y a près de quatre ans. La recherche de réponses les a menés bien au-delà de ce que les fondateurs du projet avaient imaginé.

Le projet de mur vert et de bassin aquaponique de l'école Wellington© Wellington Secondary Environment Club

Le projet d’aquaponie mis sur pied devait permettre au club de réaliser son objectif d’élever des poissons et de cultiver des végétaux dans un même écosystème en circuit fermé. Ce procédé – un hybride de l’approche hydroponique et de l’aquaculture – consiste à récupérer les déchets des poissons pour en nourrir les végétaux, qui en extraient les nutriments et nettoient l’eau qui peut alors être réutilisée par les poissons. Une espèce de vases communicants, en somme.
Le procédé, qui recycle la matière en permanence, ne produit donc aucun déchet et n’exige qu’une faible quantité d’eau. Beaucoup moins que les deux méthodes, individuellement, qui lui ont donné le jour. Dans le cas du projet de l’école Wellington, le concept a été poussé encore davantage lorsque les élèves ont décidé de combiner l’aquaponie à la culture potagère à la verticale, et de faire pousser des plantes le long des murs de la cour d’école.
Grâce à la Subvention école verte du Fonds mondial pour la nature, le projet de l’école Wellington a pu être développé et il se transforme progressivement en un jardin vertical de sedum et de fraises et un élevage de poissons en parfaite santé. Mais le groupe n’a pas l’intention de s’arrêter là, et l’équipe vise maintenant rien de moins qu’une reconnaissance mondiale! De fait, le projet s’est rendu à l’étape finale du vote dans le cadre du concours public organisé par CoalitionWILD, un organisme qui aide les jeunes de moins de 30 ans à inventer un monde nouveau, plus foisonnant. Les projets qui obtiendront le plus d’appuis auront droit à du mentorat ou à une subvention, ce qui, dans l’un comme l’autre des cas, favorisera le développement du projet de base.