Le grizzly, le nounours du mois de février!

Par Joanna Barrington, gestionnaire, Partenariats stratégiques  
Voici le deuxième de notre série de blogues consacrés à la faune du Canada, où vous trouverez beaucoup d’information sur les espèces fauniques, les menaces qui pèsent sur elles et ce que fait le Fonds mondial pour la nature pour les aider. Vous avez le calendrier 2014 de TELUS? Formidable! Vous y trouverez des activités à faire et des fonds d’écran à télécharger, entre autres.
Grand, puissant, et parfois meurtrier, le grizzly fascine l’homme depuis toujours. Et en dépit d’une taille et d’une mâchoire imposantes et d’un coup de griffe qui ne pardonne guère, ce gros ours à l’allure négligée est l’une des espèces préférées de bien des gens à travers le monde.

Grizzly bear, British Columbia, CanadaGrizzly (Ursus arctos horribilis) savourant son saumon dans une rivière de la forêt pluviale du Grand Ours, Colombie-Britannique. © Garth Lenz / WWF-Canada

Le grizzly a longtemps été considéré comme une sous-espèce, Ursus arctos horribilis, de l’ours brun d’Amérique du Nord.  Son pelage varie du crème ou de l’argenté au brun presque noir, aux pointes de poil plus claires lui donnant un reflet grisonnant – c’est d’ailleurs du mot grizzle, qui signifie grisonnant en anglais, que lui vient son nom. Le grizzly se distingue de l’ours noir notamment par la bosse de muscle qu’il a entre les épaules et qui donne à ses pattes antérieures une force exceptionnelle pour creuser… et frapper.
Le grizzly, qui, de tous les ours, a la plus grande aire de répartition, habite les hautes terres de l’ouest de l’Amérique du Nord. Son régime se compose à 80-90 % de végétaux, mais c’est un véritable omnivore et il mange de tout – mammifères, poisson, baies – ce qui lui permet d’occuper des habitats très divers et, de fait, on le trouve dans les zones côtières aussi bien que dans les forêts les plus denses, dans les prairies subalpines et la toundra arctique.
Le saviez-vous?

  • Solitaire, le grizzly est diurne, mais il s’adapte à la vie nocturne à proximité des humains. Le grizzly n’hiberne pas comme ses cousins – il s’installe dans sa tanière pendant les mois d’hiver, mais un rien le réveillera.
  • Le mâle pèse en moyenne entre 250 et 350 kilos, et la femelle, entre 125 et 175 kilos, soit près de la moitié.
  • Le grizzly est le deuxième plus grand carnivore terrestre en Amérique du Nord, après son cousin l’ours polaire.
  • L’espérance de vie moyenne du grizzly est de 25 à 30 ans à l’état sauvage. 

Grizzly bear (Ursus arctos horribilis), British Columbia, CanadaGrizzly (Ursus arctos horribilis), rivière Lardeau, Colombie-Britannique © Tim Stewart / WWF-Canada

Pourquoi le grizzly est-il si menacé?

Le grizzly n’a pas d’ennemi naturel, mais il est néanmoins classé parmi les espèces au statut préoccupant au Canada, et en danger dans les 48 États du sud des États-Unis. Ces statuts sont attribuables essentiellement au braconnage et à la perte d’habitat. En outre, l’ourse n’a en moyenne que deux petits par gestation (et non par année), et les populations déclinent plus rapidement qu’elles se reconstituent.
Que fait le WWF?
Le WWF travaille à la conservation des populations et à la protection de leurs habitats essentiels. L’une des actions entreprises pour assurer que des espèces occupant de très vastes territoires, comme le grizzly, puissent disposer des grands espaces dont elles ont besoin pour survivre, se poursuit dans le cadre de notre travail de conservation des estuaires et des rivières du nord de la Colombie-Britannique.
Le WWF-Canada et TELUS s’associent pour la conservation de la faune canadienne et de ses habitats, dans le cadre d’un nouveau partenariat de 1 million de dollars sur quatre ans. Vous trouverez plus d’information sur ce partenariat au donnonsounousvivons.ca.