Le renard arctique, vedette du mois de novembre!

Notre série de blogues consacrés à la faune du Canada vous présente de l’information sur les espèces fauniques, les menaces qui pèsent sur elles et ce que fait le Fonds mondial pour la nature pour les aider. Ces espèces fauniques sont également les vedettes du calendrier numérique 2014 de TELUS. Vous l’avez déjà? Formidable! Vous y trouverez des activités à faire et des fonds d’écran à télécharger, entre autres.

Renard arctique (Alopex lagopus) dans un paysage enneigé, Canada. © Howard Buffett / WWF-US
Renard arctique (Alopex lagopus) dans un paysage enneigé, Canada. © Howard Buffett / WWF-US

Le renard arctique (Alopex lagopus) est parfaitement adapté au froid extrême de l’Arctique. En fait, ce petit renard est le mammifère dont la fourrure est la plus chaude et, si l’on excepte sa truffe, tout son corps en est recouvert. Ajoutons à cela que contrairement à son cousin du Sud, il a de très petites oreilles et un museau plus court qui risquent donc moins de geler. En hiver, il est blanc comme neige – le camouflage idéal – et au printemps, il mue, perd une épaisse couche de poils et passe au brun ardoisé ou à une couleur jaunâtre.
Le saviez-vous?

  • Le renard arctique, qu’on appelle également renard polaire, a été l’un des premiers mammifères à s’installer en Suède et en Finlande à la fin de la dernière période glaciaire.
  • Le renard arctique (page en anglais) doit à une grande rusticité sa capacité de survivre dans le rude climat arctique, un environnement dénué du moindre arbre où le mercure peut descendre à -50°C.
  • Le renard est un grand détritivore – ou charognard – et il se nourrit de tout ce qui lui tombe sous la patte : lièvre arctique, oiseaux, œufs. Le lemming constitue néanmoins l’essentiel de sa nourriture.
  • Certains renards suivront un ours blanc pour finir ses restes après qu’il se soit rempli la panse. En période d’abondance de nourriture, il n’hésitera pas à enterrer ses surplus dans le lieu qu’il aura aménagé pendant l’été et où ses réserves se conserveront bien au frais dans le pergélisol.
Renard arctique (Alopex lagopus), Churchill, Canada. © François Pierrel - WWF-Canon
Renard arctique (Alopex lagopus), Churchill, Canada. © François Pierrel – WWF-Canon

Qu’est-ce qui menace le renard arctique?
Le renard arctique a toujours été menacé par la chasse, heureusement à la baisse depuis le déclin de la traite des fourrures. Les peuples nordiques continuent cependant de le chasser, et il demeure le gibier terrestre le plus recherché par les chasseurs.
Les plus grandes menaces pour le renard arctique sont la baisse du nombre de rongeurs et la concurrence croissante que lui livre le renard roux, que le réchauffement climatique pousse vers le nord; or, le renard roux s’empare des terriers du renard arctique, qu’il n’hésite pas à tuer. La faune de l’Arctique voit son mode de vie de plus en plus perturbé par le réchauffement climatique, et cela menace, bien qu’indirectement, le renard arctique.
Le statut de conservation du renard arctique est bon, sauf en ce qui concerne la population continentale de la Scandinavie, qui est en péril – on estime qu’il n’y a plus que 120 adultes en Finlande, Norvège et Suède.

Renard arctique (Alopex lagopus) dans un paysage enneigé. Canada © Howard Buffet / WWF-US
Renard arctique (Alopex lagopus) dans un paysage enneigé. Canada © Howard Buffet / WWF-US

Que fait le WWF?

  • L’action du WWF en Arctique vise à soutenir et protéger les écosystèmes fragiles.
  • Le travail réalisé par le WWF pour atténuer les conséquences du réchauffement climatique vise à faire en sorte que des espèces comme le renard arctique ne subissent pas les effets néfastes des bouleversements climatiques.
  • Cette espèce aurait probablement disparu de la région arctique si ce n’était du travail de conservation mené par le Fonds mondial pour la nature.

Vous trouverez ici plus d’information sur le travail de protection de l’Arctique du WWF-Canada.
Le WWF-Canada et TELUS s’associent pour la conservation de la faune canadienne et de ses habitats, dans le cadre d’un nouveau partenariat de 1 million de dollars sur quatre ans. Vous trouverez plus d’information sur ce partenariat ici.