TELUS et ses clients protègent des espèces et leur habitat

Il y a quelques semaines, dans le temps des Fêtes, TELUS a invité ses clients à participer au mécénat de l’entreprise en leur demandant de voter pour les projets et espèces qu’ils voulaient le plus aider. C’est ainsi que des projets du WWF-Canada en appui aux saumons, aux ours polaires, aux mouettes blanches, aux tortues peintes, aux huards et aux bélugas ont reçu des subventions totalisant 204 825 $.
Merci à TELUS et à tous ceux et celles qui ont voté en faveur de nos projets et ainsi assuré un soutien à la protection de ces importantes espèces canadiennes. Voici les projets qui bénéficient de votre appui, par ordre de popularité au vote.
Ours polaires – Atténuation des conflits ours/humains : 86 000 $

Un ours polaire (Ursus maritimus) déambule sur la neige de l’Arctique, au Canada. © Gordon COURT / WWF-Canada
Un ours polaire (Ursus maritimus) déambule sur la neige de l’Arctique, au Canada. © Gordon COURT / WWF-Canada

Avec la fonte accélérée de la banquise qu’entraînent les changements climatiques, les ours polaires se voient obligés de passer de plus en plus de temps sur la terre ferme, près des villages. En quête de nourriture là où elle se trouve, ils sont attirés en nombre croissant par les établissements humains et deviennent une menace pour les habitants. Ces communautés sont trop souvent obligées d’abattre les ours pour protéger leur vie et leur gagne-pain.
C’est là où le WWF-Canada intervient, aidant à assurer la sécurité à la fois des gens et des ours polaires en mettant à la disposition des collectivités diverses mesures comme des conteneurs pour l’entreposage de la viande ainsi que l’embauche de patrouilleurs pour surveiller les rues des villages la nuit. Dans le hameau d’Arviat, où nous avons aidé à mettre sur pied un programme pilote avec le soutien de Coca-Cola en 2010, le nombre d’ours polaires abattus en légitime défense est tombé de huit à zéro. Le WWF-Canada compte élargir ce programme en aidant à former des membres d’autres communautés du Grand Nord.
Bélugas – Protection des cétacés vulnérables : 47 988 $

Trois bélugas (Delphinapterus leucas) nagent dans les eaux de l’Arctique, au Canada.
© Janet FOSTER / WWF-Canada
Trois bélugas (Delphinapterus leucas) nagent dans les eaux de l’Arctique, au Canada.
© Janet FOSTER / WWF-Canada

On appelle parfois les bélugas « baleines blanches », mais ces mammifères marins sont plutôt petits pour des baleines, car ils ne mesurent en général guère plus de 6 mètres. Ils se distinguent par leur tête bulbeuse et leur dos lisse et allongé, dépourvu de nageoire dorsale. Ce sont des animaux très grégaires qui aiment se rassembler et migrer en groupes pouvant compter jusqu’à des centaines de bélugas. Ce sont aussi les plus « polyglottes » des cétacés, capables de communiquer grâce à un vaste répertoire de claquements, sifflements et clics. Ils peuvent aussi imiter toutes sortes d’autres sons.
On trouve surtout des bélugas dans l’Arctique et nombre d’entre eux passent leurs étés dans les eaux canadiennes. Il existe aussi des petits groupes de bélugas plus au Sud, notamment dans l’estuaire du fleuve Saint-Laurent. Malheureusement, certaines de ces populations sont très affectées par les changements climatiques, la pollution chimique et sonore, de même que la surexploitation. Les bélugas dépendent de la banquise pour se protéger des épaulards et la fonte accélérée de celle-ci représente une autre menace sérieuse.
Saumons – Quel est l’état de santé de vos eaux? : 24 326 $

Saumons sockeye (Oncorhynchus nerka) remontant le courant lors de leur migration annuelle dans la rivière Adams, en Colombie-Britannique, Canada. © Garth Lenz / WWF-Canada
Saumons sockeye (Oncorhynchus nerka) remontant le courant lors de leur migration annuelle dans la rivière Adams, en Colombie-Britannique, Canada. © Garth Lenz / WWF-Canada

Les saumons sont un élément important de plusieurs écosystèmes aquatiques et ils constituent une des espèces parmi tant d’autres qui dépendent et témoignent de la santé globale de nos eaux. Jusqu’à tout récemment, il n’existait aucune méthode scientifique uniforme et fiable pour évaluer l’état de santé des cours d’eau d’un bout à l’autre du Canada.
C’est pourquoi nous avons mis sur pied notre Bilan de santé des cours d’eau, un vaste programme d’évaluation de la qualité de l’eau, du débit, des espèces de poissons et des populations d’insectes dans tous les bassins versants du pays. Nous disposerons ainsi d’une somme de données critiques qui nous permettront d’orienter les décisions en matière de conservation des écosystèmes et de protection de la santé de nos eaux. À ce jour, 25 % des cours d’eau du Canada ont fait l’objet d’un tel bilan, et notre objectif est d’évaluer la santé de tous les grands plans et cours d’eau du pays d’ici 2017, à temps pour le 150e anniversaire du Canada.
Tortue peinte – Les menaces qui pèsent sur nos eaux douces : 20 602 $

Tortue peinte (Chrysemis picta) dans l’Est du Canada © Emily Giles / WWF-Canada
Tortue peinte (Chrysemis picta) dans l’Est du Canada © Emily Giles / WWF-Canada

Un peu partout au Canada, des espèces d’eau douce sont menacées par la perte d’habitats, la pollution de l’eau, les prélèvements excessifs d’eau pour répondre à nos besoins et les détournements ou altérations de cours d’eau par les barrages. En identifiant ces menaces, le WWF-Canada est mieux en mesure d’établir des stratégies concertées de protection des espèces d’eau douce, comme la tortue peinte, contre ces menaces.
Huards – Les menaces qui pèsent sur nos eaux douces : 16 006 $

Un huard (Gavia immer) porte un petit sur son dos pour traverser un lac du parc provincial Algonquin, en Ontario, Canada. © Frank PARHIZGAR / WWF-Canada
Un huard (Gavia immer) porte un petit sur son dos pour traverser un lac du parc provincial Algonquin, en Ontario, Canada. © Frank PARHIZGAR / WWF-Canada

La présence d’un huard sur un lac est un bon indice de santé de l’écosystème aquatique, car ce gros palmipède passe le plus clair de sa vie dans l’eau où il nage, plonge et pêche sa nourriture. À l’instar de nombreuses espèces d’eau douce, le plongeon huard est très sensible aux menaces comme la pollution et l’altération des habitats. On estime que les populations d’espèces d’eau douce ont chuté de 76 % dans le monde à cause des menaces qui pèsent sur elles et leurs habitats. La quantité d’eau douce à partager, pour les espèces sauvages et les humains, est limitée. Il est donc essentiel d’en protéger la qualité si l’on veut rétablir un équilibre naturel.
Le WWF-Canada s’efforce de suivre l’évolution des principales menaces qui pèsent sur les écosystèmes d’eau douce d’un océan à l’autre, partout où elles se manifestent, afin d’en réduire l’impact sur des espèces emblématiques comme le huard.
Mouettes blanches – Cartographie migratoire des oiseaux marins de l’Arctique : 8 983 $

Envol de mouettes blanches (Pagophila eburnea) au-dessus de la banquise. © Steve Morello / WWF-Canon
Envol de mouettes blanches (Pagophila eburnea) au-dessus de la banquise. © Steve Morello / WWF-Canon

Chaque année, des milliers d’oiseaux migrent vers l’océan Arctique, mais l’on sait bien peu de choses sur leur destination précise et les zones qui leur servent d’habitat vital. Cette information s’avère essentielle pour comprendre et protéger les éléments dont ces oiseaux, comme la mouette blanche, ont besoin pour survivre au réchauffement de l’Arctique précipité par les changements climatiques. Grâce au soutien de Coca-Cola, le WWF-Canada finance des études visant à cartographier les habitats des oiseaux marins de l’Arctique.
TELUS et le WWF-Canada
Partageant une passion commune pour la conservation de la nature et la protection des espèces sauvages, TELUS et le WWF-Canada conjuguent leurs efforts pour venir en aide aux espèces canadiennes. Partout au pays, la perte d’habitats et leur détérioration, la pollution, les espèces envahissantes, les dérèglements climatiques, les prélèvements excessifs et le développement insoutenable ont mis plus de 500 espèces en danger de disparition.
En novembre 2013, TELUS s’est associé au WWF-Canada non seulement pour aider à relever les défis de la conservation, mais aussi pour donner à la collectivité la possibilité de faire une différence positive. TELUS s’est engagé à verser 1 000 000 $ sur quatre ans en appui aux efforts de conservation du WWF-Canada d’un océan à l’autre.