Le véhicule électrique… comme une auto ordinaire, mais en mieux!

Écrit par Rebecca Spring, responsable, Transport durable, WWF-Canada
Comme une auto ordinaire… combien de fois ai-je entendu cette remarque! Une fois bien installés, nous avons regardé tout ce que le panneau de bord contenait d’information et, après un démarrage agréablement silencieux, nous nous sommes lancés sur la route! Certains collègues avaient l’air étonné que notre petite voiture électrique tourne et roule comme n’importe quelle autre auto… je ne sais pas à quel genre de bécane ils s’attendaient, mais quelques minutes ont suffi pour leur démontrer qu’une auto électrique, c’est comme une auto ordinaire!

Rebecca Spring (transport durable) et Azza Taha (projets spéciaux) de WWF-Canada font un petit tour d’auto électrique. Photo : Katie Edmonds

Cela étant dit, la voiture électrique n’est évidemment pas tout à fait une auto ordinaire. Au-delà de son apparence, il s’agit d’un véhicule différent, et révolutionnaire. Bien sûr, vous pouvez en louer une et prendre la route comme vous le feriez de n’importe quel autre véhicule, mais il y a quand même deux ou trois petites questions auxquelles il faut penser. Les collègues que j’ai emmenés faire un tour m’en ont posé une tonne, de questions, dont je vous présente les plus courantes (et des liens pour un complément d’information).
Qu’est-ce qui différencie le VÉ de l’hybride? – Plusieurs collègues avaient déjà essayé une voiture hybride et voulaient savoir comment le VÉ s’en distingue. La voiture électrique est équipée d’une batterie beaucoup plus grosse, qui se recharge par branchement au réseau électrique. Elle fonctionne uniquement à l’électricité, alors que l’hybride a également un moteur à combustion qui prend le relais pour rouler à plus grande vitesse et pour les accélérations.
–  En quoi le VÉ est-il plus propre si l’électricité ne l’est pas? – Évidemment, l’on sait que l’électricité n’est pas toujours produite de manière très propre (centrales au charbon, au gaz), et la question est pertinente, car si le moteur électrique est plus vert que le moteur à combustion, encore faut-il que la production de l’électricité se fasse proprement aussi. Voilà pourquoi le projet VÉ du WWF comprend un programme d’énergie renouvelable. Nous avons dressé sous forme de graphique un bilan de la propreté des VÉ dans chaque province, que vous pouvez consulter pour voir comment ça se passe dans votre coin de pays.

La prise d’un VÉ. Photo : Rebecca Spring

Comment et où recharge-t-on un VÉ? – Le plus simplement du monde, en le branchant dans une prise normale. On peut toutefois accélérer la recharge en installant à la maison un chargeur à tension plus élevée (identique à celle d’une sécheuse). Autrement dit, ce n’est pas très compliqué, surtout si l’on dispose d’un garage ou d’un stationnement privé; les propriétaires de voitures qui ont une place de stationnement dans un grand garage devront évidemment voir à cela avec le gérant de leur stationnement.
Que faire si la batterie se retrouve à plat? – Mes collègues m’ont posé la question en voyant le témoin de charge (comme le témoin d’essence) afficher le niveau de charge de la batterie. Réponse? Éviter la panne de charge comme la panne d’essence! Il y a bien sûr moins de stations de recharge que de stations-service, mais voici quelques éléments rassurants :

  • certains VÉ ont un plan d’urgence; par exemple, le véhicule hybride rechargeable est équipé d’un petit réservoir à essence qui prend le relais à l’épuisement de la batterie;
  • la distance entre la maison et votre lieu de travail est probablement très  inférieure à celle que permet de parcourir une charge de VÉ (~150 km/charge). Pour la plupart d’entre nous, la recharge quotidienne au retour à la maison suffit donc amplement à couvrir les besoins de déplacement.

WOW! C’est super! C’est la voie de l’avenir! Voilà ce qu’ont dit mes collègues de leur petite virée en mode électrique… essayez un VÉ la prochaine fois que vous louerez une auto, et racontez-nous votre première virée électrique!